PAUL EMILE QUIGNAUX

dimanche 12 avril 2009

Schizo



Rougeurs obscures d’un homme en pluie, frêle et fidèle qui vit de creux et dort d’absence. Décombres gemmes d’un homme en arbre, mince et dense qui sourde de cris et blême s’enlise. Grabats sans froids d’un homme sans mains, cible censure qui croche le ciel et s’épuise las. Sauts exils d’un homme en plis, atteint complice, qui fouette l’air et lèche le temps. Tâche immense d’un homme en peine, vaste nef qui pleure son ire et perd son sang. Court, crache, fuit, tue, ces hommes. Vite !

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