PAUL EMILE QUIGNAUX

lundi 30 novembre 2009

Mort fine !

Hôpitaux blancs. Tribus malades vouées au rang, aux lits du temps. Foethales. Narines cannelées. On aura tout fait ! Total morphine ! Taisez-vous ! Taisez-vous ! Diplomocus zero. Médecins des champs, médecins des villes aux gants laiteux désabusés. Foules cancérées, oxygénées. Gènes à trop se fier. Coma tripale, coma nibal. C’est pachyderme. C’est 10 000 balles. Ya de la zétudes en sus. Santé divine, corne de bombance, cigares, car Diaque a dit point d’émotions. Divins mêle-anges, Satan ça tangue. Mou, mou et flasques. Injection ! Injonction! Décancerez, décancerez ! Mais non, mais non. Obsessions machines. Baisetroniques, nique la mort ! Miracles culant au vent de l’histoire. Soleil criard tout en plein phare. Les rondes des soirs en pas carreleux. Chambre numérique aux cultations toutes les secondes. Corps médical, santé milice. Eau de mélisse ! Je pleure. J’ai mal à ton âme fixée si loin de moi. Les fous de bassan ? Tu ne voleras plus, ne voyageras plus. Tu ne crèveras pas de l’attente sèche de la vieillesse mais de mort main, demain, d’un oui médecin. J'te le jure…

Trafic d'orgasmes



Dans les mouroirs cossus de grandes villas boisées aux limites de la ville, à l’opposé des terrains vagues, des tôles et planches de l’insurrection impossible, rêvent dans l’ombre, bière en mains, des hommes gras aux lèvres minces , de blanc blousés, que viennent visiter les dames pour s’amuser un peu, toucher le sang affleurant des béances encore ouvertes de corps anesthésiés. Sous la lumière cyalithique, certaines, celle-là par exemple, venue cette fois sans mère, enfoncent leurs doigt dans la matière d'un rein tressautant .Jeunes et belles, elles se maculent, sortent leurs seins, mâchouillent des petits bouts de caillots, des éclats inutiles de chairs ou d'os, relèvent leur jupe, se barbouillent, se détrempent , se mouillent sous les rires des hommes aux bières dollarisant chèrement leurs permissions.

lundi 23 novembre 2009

Y a de la reprise dans l'air ?

Cela fait 6 mois que je n'ai pas ajouté de textes ou de photos ici. Pourquoi ? Mystère et boule de gui ! J'avais pas le coeur et puis j'avais à faire sur le bateau et pour le boulot. Bon, la lumière revient ! Je me disais en effet depuis quelques semaines qu'il faut épuiser les stocks et s'attaquer à du nouveau. Il y a des réserves à balancer par dessus bord, ici dans cet océan inconnu... Pour info et par exemple, l'illustration à gauche là, c'était un projet de sculpture monumental s'intitulant "Lumière". C'était des phares-girouettes tournant avec le vent. C'était il y a vingt ans...

Silence, on tourne


Dessus vient l’temps voleur fourbu, publimétrique, de nos mépris bientôt casqués. Souillures bordées de quiétude grasse bientôt fissures qui cracheront sans douleur, rectifiés sur les tapis verts, les beaux zaccords des massifs rassemblements. L’ovation aux cocufiés, aux frictionnés, aux fictionnés dans le grand stade, dans l'enceinte des milliards de mineurs Munich de l'histoire. Des matins sans jour. Tiens, toi ! Homme de la rue sans embarras. Tes pas écrasent du cri incandescent, des gorges de quêteux débris que des crématheux souffleurs de maux brûlent à la bourse des éditions. Ton oxygène ? t’as vu ? Déjà trop tard ! Mais le voit-on ? Les champs d’hommes, les corps élevages travaillés par les machimages d’un bout à l’autre de la planète. Et toi, moi, l’autre qui numencre là-bas à tour de bras. Là, on s’articule. Tous minus, tous ridés, tous cul. Et pourtant, elle tourne…