lundi 30 novembre 2009
Mort fine !
Trafic d'orgasmes
Dans les mouroirs cossus de grandes villas boisées aux limites de la ville, à l’opposé des terrains vagues, des tôles et planches de l’insurrection impossible, rêvent dans l’ombre, bière en mains, des hommes gras aux lèvres minces , de blanc blousés, que viennent visiter les dames pour s’amuser un peu, toucher le sang affleurant des béances encore ouvertes de corps anesthésiés. Sous la lumière cyalithique, certaines, celle-là par exemple, venue cette fois sans mère, enfoncent leurs doigt dans la matière d'un rein tressautant .Jeunes et belles, elles se maculent, sortent leurs seins, mâchouillent des petits bouts de caillots, des éclats inutiles de chairs ou d'os, relèvent leur jupe, se barbouillent, se détrempent , se mouillent sous les rires des hommes aux bières dollarisant chèrement leurs permissions.
lundi 23 novembre 2009
Y a de la reprise dans l'air ?
Silence, on tourne
Dessus vient l’temps voleur fourbu, publimétrique, de nos mépris bientôt casqués. Souillures bordées de quiétude grasse bientôt fissures qui cracheront sans douleur, rectifiés sur les tapis verts, les beaux zaccords des massifs rassemblements. L’ovation aux cocufiés, aux frictionnés, aux fictionnés dans le grand stade, dans l'enceinte des milliards de mineurs Munich de l'histoire. Des matins sans jour. Tiens, toi ! Homme de la rue sans embarras. Tes pas écrasent du cri incandescent, des gorges de quêteux débris que des crématheux souffleurs de maux brûlent à la bourse des éditions. Ton oxygène ? t’as vu ? Déjà trop tard ! Mais le voit-on ? Les champs d’hommes, les corps élevages travaillés par les machimages d’un bout à l’autre de la planète. Et toi, moi, l’autre qui numencre là-bas à tour de bras. Là, on s’articule. Tous minus, tous ridés, tous cul. Et pourtant, elle tourne…