Et ce monde pendant mon absence ?
Un jour dans ma cellule
samedi 28 février 2009
Déserticulée
Fragments du discours d'une inconnue pour le 100 ème anniversaire de la mort de Lacan
........« Hé, hé, que voulez vous ? Il y a des caresses qui nourrissent le phallus saigneur. Suivez bien les contours foulés et refoulés, les qui sentent à plein nez. Evitez les tessons de bouteilles, les cannettes de bière percutées, les landaus césarisés, tous les écueils qui vont joncher notre propos, cet amer intérieur vers lequel nous faisons voile.
Rappelez vous…, souvenez vous de ce truc, cette chose, cette physique à cent, à milles plaques, toutes noires venues, du très haut, de cette métaphysique céleste, d’un hermaphrodite, hermétique, d’un immonde sans monde, sans ying qui fait bang, sans yang qui fait big.
La fécondité, disais-je, est plus que lacérée, dégonflée, en lambeaux. Son procès révèle notre nudité sans sexe, sans maux. La terre était donc limbe, à poil, imberbe. L’esprit de Dieu errait sur les eaux, planait, planait, à tutti quanti, à quelle vitesse ? disait l’ami Janké. C’est l’essentiel, l’essence du ciel !
Admettons pour la démonstration qu’à l’époque l’ombre n’allait pas plus vite que la lumière. Le divin planeur a du perdre de la vitesse et se faire prendre au piège de la gravité. Lui aurait pas tombé dessus, l’aurait pas forniquée. La lumière aurait continué son chemin, n’aurait pas fondue. Donc à quelques poussières moins vite que les photons, il planait sec mais pas assez et ce grand con a chu, chu dramatiquement. Et depuis ça c’est charpenté la dessus…
Maintenant, le mal joli luit plus sur la peau des ventres qui s’en-chaleurent à vide que sur les eaux placentaires et autres flaques. Il découple à mort et c’est bien ainsi. Ce n’est pas plus terrible que l’orthodoxie sans pléthore, sans folie, surproduisant des faits à la raison mal cuite qui mâchent nos vies comme des enfants du papier pour faire des papas et des mamans à unique petit con…