PAUL EMILE QUIGNAUX

vendredi 6 mars 2009

Sein


Gynécée d’océaniques nuages, cernée l’hiver d'embruns de nacres vagues, de furieux fous de bassans et malamoks, lumineuse de particules d’étoiles et de lunes dessinant ses lointaines cousines du Sud où la mer est jaune et boueuse, où Yemanja règne et baise à mi-eau les corps des pêcheurs jacanda à l'aube, l’île de Sena, autrefois, était aux femmes. C’est un dimanche qu’elles prirent le noir lorsque des hommes en proie de croix, bravant sorts et brisants, débarquèrent pour pénétrer leur chair et devenir leurs aimants. Il y a fort, très fort longtemps…

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