PAUL EMILE QUIGNAUX

mercredi 18 mars 2009

Golghotations


Béni, oui, oui ! Hé, hé, à temps ! C’était de l’être ou pas ? Etre de bois si faire. Etre Lucifer, lu si ça doit l’faire, si l’on circoncise la présente âme à Dieu colère, Lui Kippour nous a tant souffert. Hé ça va les temples? Shabat les tempes! A genoux devant Dieu. Où l'est la scie du castra triste à circoncir les laids ? J’te reconnais pas, J’te reconnais pas, J’te reconnos pas comme un prophète. Et pourtant, pour tant, en cicatrices, là haut en croix, j’ai eu mon compte au Golghota ! Prières divines et devins marchands. Que d’eau, de vin et de sang ! A Tibériade combien de poissons et, j’sais plus où, combien de croissants ? Tiens, tiens, en v'la d’autres. Noirs et ombres. Ors et pourpres. Blancs zailés. De toute façon, c'est d'autres clercs, d'autres clients. Et d’autres z’entrent en plus qui hululent autant à temps. Mots à remèdes, y disent, peut tout dans les cieux : elfes 16 et mirages. Tous au Sinaï, tous la tête dans le sable, bande de raïs naïfs, de trop zélés, de pleutres baisés, de rescapés du Père Néant!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire