PAUL EMILE QUIGNAUX

vendredi 6 mars 2009

Beyrouth


Dans la cité détruite parcourue par les nausées, près de la mer lourde qui oscille et des plages devenues mortes, sur les restes d’une boîte aux lettres, assise, plaie informe, une ado, kalatchnikov sur la poitrine, porte à sa lèvre mordue le goulot coupant d’une bouteille d’oxygénée ensanglantée.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire