PAUL EMILE QUIGNAUX

dimanche 14 février 2010

Méprise

L’automne avec ses grandes pinces de crabes. Vieux crabes de sous-bois jaillis de ta poitrine jaillie rôdant sur le tapis de feuilles mortes grimpés parfois en travers dans les gorges jusqu’à la bouche grimée tels ces rats des égouts jusqu’aux éviers, baignoires et tous les trous. Je poursuivais mon moyen-âge d’odeurs, d’urine, bouses et fadeurs. La retenue érigée, le gémi inaudible. Des balladins troussant sur la terre battue. Des soupirs d’actes. D’intenses flottages mouvelant la chair mollie. Perdu dans les caches et mares. Puis la rigidité de ton visage. Liquéfaction sans sanglot de tes gestes sous la peau.. Une première secousse incompréhensible. Première avec des fissures partout, sous les ongles et dents. Dans mon ventre du gel aux rives de la coulée. Les restes effondrés. En finir vite de ta renverse d’absente mouillée. De l’inquiétude à chiquer. L'amère de la méprise.

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