PAUL EMILE QUIGNAUX

dimanche 24 janvier 2010

Le poirier

Quand tu grimpes en esthète par dessus mon corps prônant la joie de l’aube des danses, des fourmillements cérébraux, des fleurs lascives, la fin des dentiers balbutiant sur leurs charnières made in china, quand tu clames soulevant mes mains jusqu’au dessus de ta tête à la renverse que le monde carbure à la verticalité et que c’en est assez car nous manquerons d’oxygène et plus grave d’érogène, quand tu écrases ma poitrine de ton menton, pensive sous mes narines… Alors quelques ruisseaux fous resurgent en moi, privés d’air à la gorge, strangulés et je m’étonne des sédiments déjà carrière où les sables de millénaires s’entassent par couches ocre, rouge et blanches… Des racines y puisent pourtant un peu d'eau pour l'arbre dressé, pour toi, toi tête en bas, en poirier, tes cheveux répandus flaque noire sur mon ventre.

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