PAUL EMILE QUIGNAUX

samedi 9 mai 2009

Overdose


Eux, pendus. Et toi ANTELO, parrain vers ma troisième fille. Cave ulcère de sang par la tête. Ma cuisse seule s’arrache. L’îlot serre et l’injecte d’huile sous le vif de la peau. Douze travaillés avant les vers par les hommes. Golgotha à l’envers. Ce qui reste de cou en bas mêle leurs cheveux à la dalle de fer. Toi JOHEN. Ton arbre. Tes bras-branches. Vieux ridé délié mâchant sa faim pour mes filles aux dents cassées qu’elles plantent dans les racines. Vos sexes déchirés brûlés par la bave, l’électricité et les rires sales. Je quitte mon chien, prends fourche, miel, eau et l’écharpe de leurs cendres. LA LUTTE C’EST TOUT. Et la première troupe est venue. Un à un pendent. Sulfure sous peau avant terme. Marche d’épines. Il y avait des femmes aussi soulagées de leur lèpre. Des rats en festins sur vos vies, par vos orbites vidées, grouillent sur les mousses, celles de sang qui courent de vos bas-ventres à vos joues. VIVIADO et ta femme, LA GRIMELA d’orge. Orge, c’était du porcin grillé ce jour et de la nuit couloir depuis. 40 heures que je suis là. Ecorché, rejet d’entrailles. Entaille- rou que calcine vos ondes, vos fleuves nus que cerclent mon index recourbé vers vous. Tu ne sauras jamais LECTEUR, mes filles racines non plus. Gencives muettes. Je vais céder. JOHEN, VIVIADO, ANTELO, GRIMELA , et vous AUTRES. Mes seins dégorgent. Je ne vois plus mon sang couler vers vos cheveux, sécher sur vos yeux.

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