PAUL EMILE QUIGNAUX

dimanche 20 décembre 2009

Un tilleul peut-être ?

On devine sous ce tilleul odorant une cape or et tiède, des allumettes brisées, trois mégots ressucés, un arc tendu d’ennui et quatre soupirs d’émotions qui s’acheminent vers l’abîme. A l'aplomb de ce tilleul menthant le vent, trois pas de fuite, deux de danse, et un de souffre. Finie, sa sueur pubisée. Evaporée son parfum de soir. Aurore en plan, dévasté. Passe un vol de saints de mille ans d’âge en V comme vain puis un nain chinois à noires nattes. Crainte de l'aube. Une gamine ridée s'approche maintenant du tilleul. Etrange, elle y pisse comme un chien, une patte levée...

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