On m’avait dit qu’elle n’était plus qu’une lèvre unique, sillonnée de flaques, grêlée de sable, léchant à petits coups sa nourriture dans de grandes vasques, qu’elle chantait fleuve, qu’elle courrait sur la rambarde des terrasses, qu’elle criait : « nue, nous, nue, nous », qu’elle s’effondrait en fièvre cernée par le carrelage, hernie baveuse qui trace du doigt dans sa salive ses sentes du soir, se recroqueville filant ses cheveux jusqu’à sa bouche en pinceaux noirs portés au sexe d’où coule son sang dés qu’elle fredonne son chant des chaînes « Nue nous, nue nous, nue nous »vendredi 3 avril 2009
Autiste 1
On m’avait dit qu’elle n’était plus qu’une lèvre unique, sillonnée de flaques, grêlée de sable, léchant à petits coups sa nourriture dans de grandes vasques, qu’elle chantait fleuve, qu’elle courrait sur la rambarde des terrasses, qu’elle criait : « nue, nous, nue, nous », qu’elle s’effondrait en fièvre cernée par le carrelage, hernie baveuse qui trace du doigt dans sa salive ses sentes du soir, se recroqueville filant ses cheveux jusqu’à sa bouche en pinceaux noirs portés au sexe d’où coule son sang dés qu’elle fredonne son chant des chaînes « Nue nous, nue nous, nue nous »
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire