
dimanche 26 avril 2009
Amarrée

Le bug de l'an 1000

Fait d’hiver

Il neige. Trois ado arabes tapent à la porte. Personne. Hésitent, vont et viennent. Les keuf ont embarqué leur ami poignardeur d’un bouc-émissaire d’un vulgaire collège. Trois ado arabes rédigent en vitesse une vengeance. Le bouc-émissaire crie dans la salle d’op d’un piteutal. Ils n’ont pas quinze ans et s’entrelardent. Trois ados arabes pénètrent l’irréel de leur vie par l’orifice acier de menottes serrées jusqu’à l’os. Le bouc-émissaire comptera à jamais ses entailles et les trois petits ado arabes leurs gouttes de sang misère.
La buse abuse
Ya d’la pierre, de l’horloge et de la mort puis un cercle de pierres, l’espace de forces mortes. Un temps las. Hors de là s’échappe du pollen de pivoine sang. Passe la stridence d’un grillon. Des bruits d’ailes. Un battement. Donc un cercle de temps lent, un espace de pierres lasses. Au travers suinte de la lumière. Des crispations, le tenu d’un plané irisé de zébrures. Reste le cercle d’espaces lents, là, dans les franges de vapeur. Au dessus darde un doigt pointé vers une buse tournant sous un nuage d'orage. Puis l’abus, l’image de la chute d’un quelconque, du ciel à la tombe.samedi 18 avril 2009
Interview de Bokassa

Et sa dadaiste Sérénité de me répliquer :
Fin de l’entretien m’enjoignit alors le premier empereur noir…
L’urne

lundi 13 avril 2009
Boudin azyme

Les mantes à Sion

Mise au bas du mur, une foule craintive aux bras bleuis. Pas de bleus comme les Gaza fillettes mais par les sangles, par la hochante des hommes couverts écartés des femmes. Pour eux, un espace deux fois plus grand, ils ont deux fois plus à gémir, à vomir leurs états et la peur, le compromis avec l’Halacha, tous engloutis dans l’exhorte, ocquet sans fin sur le fil, entre le tohou et l’autre face le bohou, de
Ptite miss pas grossée

dimanche 12 avril 2009
Ruine Yemenite
La gouttelarde bourdonne, cavarde sa renifle de bas en haut, renfile son pagne, brassarde ses guenilles, actualise son fard, se hausse du col et démarche trotti-trotta, sans gêne, vers les thermes. Entre les colonnes cannelées, elle mouille, fait la moue, ballotte son sexe démètré et sa douleur claudicante, un coup sur deux. Céramiques aux festins d’animaux sacrés, sous ballouches, hanches fripées, rondeurs décalées, graissouille malmenée. Pour Schizo

vendredi 3 avril 2009
Insectcrivains

Courez vite petits insectcrivains ! L'écrit vainc les cris vains ! Graphopattes en page courez ! Pondez les signoulaminis minous! Dites moi " A ton tour maintenant ! "
Autiste 1
On m’avait dit qu’elle n’était plus qu’une lèvre unique, sillonnée de flaques, grêlée de sable, léchant à petits coups sa nourriture dans de grandes vasques, qu’elle chantait fleuve, qu’elle courrait sur la rambarde des terrasses, qu’elle criait : « nue, nous, nue, nous », qu’elle s’effondrait en fièvre cernée par le carrelage, hernie baveuse qui trace du doigt dans sa salive ses sentes du soir, se recroqueville filant ses cheveux jusqu’à sa bouche en pinceaux noirs portés au sexe d’où coule son sang dés qu’elle fredonne son chant des chaînes « Nue nous, nue nous, nue nous »